Ecritures de paie
Lorsqu’une entreprise emploie un ou plusieurs salariés, elle est tenue d’établir une comptabilité spécifique pour la paie. Pour cela, le comptable saisit les écritures concernant la paie mais aussi les charges sociales. Il s’agit d’enregistrer tous les salaires et les cotisations sociales versées dans un journal comptable spécifiquement prévu à cet effet.
De quoi se compose l’écriture de paie ?
Pour enregistrer les écritures de paie d’une entreprise, le comptable peut s’appuyer sur les bulletins de salaire ou sur les bordereaux de charges. Ces documents lui permettent d’obtenir les informations indispensables à la saisie des écritures comptables :
- Le montant brut du salaire ;
- La répartition de la paie entre les charges salariales et le salaire net à payer à l’employé ;
- Les acomptes préalablement versés ;
- Et parfois d’autres éléments additionnels.
En plus de la paie à proprement parler, il convient de saisir les écritures des charges sociales. Ces dernières rassemblent les charges patronales versées à l’URSSAF ainsi que toutes les charges concernant les cotisations (de mutuelle, de retraite, etc.) ou l’assurance-chômage.
Quand doivent être saisies les écritures de paie ?
Pour ne pas se perdre dans sa comptabilité, il est préférable de préserver un rythme régulier et une certaine rigueur. Ainsi, les écritures de paie sont ordinairement saisies tous les mois, après l’établissement des fiches de paie des employés. Certains cabinets comptables préfèrent néanmoins réaliser cette saisie selon la périodicité des bordereaux. Dans ce cas, les écritures de paie sont saisies mensuellement ou trimestriellement.
La gestion comptable est à différencier de la gestion de la paie. La première concerne les écritures comptables à proprement parler. La seconde est rattachée aux créations des bulletins de salaire et du paiement des charges. Autrement dit, les personnes responsables des paies ne sont pas nécessairement des experts-comptables, et vice versa.